Le top 5 des films qui ne respectent rien

Le film de la semaine : Hitman Agent 47 de Aleksander Bach


1

Cette semaine en salles, attention les yeux, une nouvelle adaptation toute pourrie de jeu vidéo vient squatter la programmation paresseuse des salles de cinéma de cette fin de mois d’août. Hitman Agent 47 réussit même à faire encore moins bien que son prédécesseur de 2007 avec un scénariste illettré, des acteurs en état de mort cérébrale, un réalisateur qui ne va pas tarder à suivre et le spectateur qui se demande ce qu’il a bien pu faire pour mériter tant de haine.

2

Pour encore plus de tendresse et de respect du celluloïd, cette semaine en salles également, We are your friends avec Zac Efron qui fait le DJ superstar yo yo et finit de nous convaincre que, cette semaine, on va rester à la maison pour cause de foutage de gueule et manque de respect le plus total de nos mirettes, nos cerveaux et surtout… nos cœurs. Sauf que, le 7ème art est malheureusement coutumier du fait et cause régulièrement moult facepalms jusqu’au sang. Faisons donc ensemble un tour d’horizon des films qui prônent le #WTF partout et le respect nulle part.

 

RoboGeisha (de Noboru Igoshi, 2009) et la biologie

3

Dans la vie : L’être humain adulte en bonne santé compte en moyenne entre 4 et 7 litres de sang dedans son corps. Soit la contenance d’une cocotte-minute de bonne facture. #TeamBacES…

4

Dans le film : Chez ces grands fifous de Sushi Typhoon (dont on avait déjà parlé ici), le sang on aime donc on ne compte pas. Chaque extrémité amputée, chaque surface de peau entaillée, fait perdre à son propriétaire l’équivalent d’une petite commune du Nord-Pas de Calais en hémoglobine. Ainsi, non content de balancer des gerbes de sang dans les yeux du public, RoboGeisha maintient le tempo en faisant saigner jusqu’aux immeubles.

Résultat : Mort par hémorragie et enduit carmin tout neuf pour la façade.

Pour plus d’abus : l’ensemble des films du studio Sushi Typhoon comme Tokyo Gore Police, Machine Girl, Dead Sushi, Mutant Girl Squad ou Hell Driver.

 

Fast and Furious et le code de la route

5

Dans la vie : Passer le code, valider ses heures de conduite, permis probatoire pendant 2 ou 3 ans, limites de vitesse, ticket de stationnement, démarrage en côte. #TeamPasLePermis

6

Dans le film : Et vas-y que ça fait des courses illégales en plein centre ville, et que ça bricole sous le capot avec des trucs qui pourraient servir à braquer un Thalys et qu’en plus, ça conduit n’importe comment !!!! Si tout a été dit , rappelons à toutes fins utiles que les campagnes de la sécurité routière feraient passer Massacre à la Tronçonneuse pour un épisode de Oui-oui. Donc blablablah, sur la route, tous responsables.

Résultat : Retrait du permis, stage de sensibilisation aux dangers de la route, excursion recueillement sur la tombe de Paul Walker.

Pour encore plus d’abus : Taxi, Torque, Shérif fais-moi peur, Death Race, Mad Max.

 

Tigre et Dragon (de Ang Lee, 2000) et la gravité

7

Dans la vie : L’attraction terrestre retient au sol tout un tas de trucs, comme des gens, des poules ou des réfrigérateurs, sous l’effet de leur masse. Et en gros, Galilée et Newton ils ont dit que c’était okay. Et c’est pour ça que le fosbury c’est balaise. Ça sera tout pour l’instant. #TeamBacES.

8

Dans le film : Dans cette fable, des gens, certes agiles, se battent en équilibre sur un orteil sur la cime des arbres, sautent du haut des falaises et glissent tels des danseuses dans les forêts de bambous. Comme au Cirque du Soleil. Mais avec des épées. HÉ HO, PAS CRÉDIBLE LÀ !

Résultat : Mort par décès, chute de 30 mètres, il n’a pas beaucoup souffert.

Pour encore plus d’abus : Shaolin Soccer, Tracers, Yamakasi, Dead or Alive…

 

Silent Hill Révélation 3D (de Michael J. Bassett, 2012) et le scénario

9

Dans la vie : En principe, dans une histoire, des évènements ont lieu, dans un ordre parfois logique, parfois moins, qui peut s’appliquer à tout détailler ou bien adopter une structure lacunaire, qui peut évoquer des gens, des lieux, la matrice, un pique-nique, Moundir de Koh-Lanta…. Mais, toujours en principe, le tout finit par former un ensemble cohérent qui tend à parler d’un truc à un moment donné. En principe…

10

Jon Snow et le doute

Dans les films : L’esturgeon est une pizza coincée dans la circulation parce qu’il avait mal fermé la porte. Si c’est toi le chat, le Danemark apprécie le guéridon et d’ailleurs dans le dernier épisode de uujkemd aidmeh aiduenmojnahe RAAAAAAAAAAAAAAAAH.  

Résultat : Donald Trump en position fœtale.

Pour encore plus d’abus : The Dark Knight Rises, Cloud Atlas, Syriana, Catwoman, Wild Wild West, Interstellar.


N’importe quoi avec Sean Bean et le cycle de la vie

11

Une chance au grattage…

Dans la vie : Au début on naît, à un moment on meurt, parfois si on est chanceux, il se passe des trucs pas mal entretemps. Sinon, il reste toujours Netflix….

12

Ah ben non, t’es mort !

Dans les films : Sean Bean a un karma proche de Pol Pot. Sorte de Prométhée du cinéma contemporain, Papa Stark s’en prend plein la gueule à répétition et finit quasi systématiquement six pieds sous terre. Volée de flèches, écartèlement, décapitation, chute dans une parabole suivie d’une réception d’un hélicoptère en feu dans la gueule, Sean Bean sait mourir comme personne ce qui fait de lui la personne la plus compétente pour coacher Marion Cotillard.

Résultat : Mort, très mort, encore mort et re-mort, Sean Bean passe l’arme à gauche si souvent que c’en est devenu un gimmick à part entière. Le Sean Bean sera-t-il classé espèce protégée en 2016 ?

Pour encore plus d’abus : GoldenEye, Airborne, Essex Boys, La Communauté de l’Anneau, Equilibrium, The Island, Far North, Outlaw, The Hitcher, Death Race 2, Black Death…


Laisser un commentaire 0

Your email address will not be published. Required fields are marked *