Le film de la semaine : La Face Cachée de Margo de Jake Schreier
Cette semaine en salles, Tom Cruise gagne à la fin. Sinon, pour respirer un peu entre les films de super-héros et les reboots, sort également la seconde adaptation au cinéma de John Green, l’auteur de Nos Etoiles Contraires. Moins atrocement déprimant que le cancer des adolescents, ce nouveau film cumule Cara Delevigne pour le plaisir des yeux et un scénario plus malin qu’il n’y paraît pour le plaisir du cerveau.
Comme il est impossible de parler ici du VRAI sujet du film sans spoiler salement, votre rédactrice dévouée s’est consacrée cette semaine aux films de road trip, assez secondaire dans La Face Cachée de Margo mais thème filmique infini, de Easy Rider à Mad Max, de Vanishing Point à Into The Wild. Buckle up, cette semaine c’est rock star en stop, zombies qui courent et amour flamboyant, sur la route toute la sainte journée !
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American Trip de Nicholas Stoller, 2010
Dans la plus pure tradition de la traduction de titre de film dégueulasse, American Trip nous fait traverser l’Atlantique puis le continent américain (PARCE QUE LE TITRE) en compagnie de Jonah Hill, fidèle de la clique de Judd Appatow, et Russel Brand fidèle à l’humour douteux sur les MST et aux choix capillaires pleins de panache.
Si de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités, ici, force est de constater qu’aucun pouvoir n’implique de cacher de la drogue dans des endroits de son corps peu avouables, de faire des câlins aux murs et scander ses infections du slip. Un programme tout en douceur pour laisser passer la canicule.
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Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris, 2006
Comment ne pas citer Little Miss Sunshine… Ce film culte traverse les Etats-Unis sur fond de concours de Mini Miss et de famille élargie aussi étrange que familière et réconciliera les plus récalcitrants avec les vacances avec Papa-Maman.
Avec un casting à l’épreuve des balles (Toni Collette, Steve Carrel, Paul Dano) et une BO à faire pâlir Kamel Ouali, le film célèbre les cousins bizarres et les tontons un peu gênants, surtout quand on réalise qu’on est souvent l’un des deux. Que vous passiez l’été à travailler votre déhanché ou bien que vous vouliez devenir pilote, il reste une place dans le mini van jaune poussin aux moult awards.
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Bienvenue à Zombieland de Ruben Fleischer, 2009
Domination absolue d’Abigail Breslin sur ce top ! Après avoir un peu grandi, le jeune actrice reprend la route pour aller dégommer du zombie qui infeste l’Amérique. En compagnie de Woody Harrelson (True Detective), Jesse Eisenberg (The Social Network) et Emma Stone (Super Grave), ce périple à travers les Etats-Unis de Zombieland s’accompagne de gens décomposés affamés et violents, dont il faut défoncer la tronche à coup de battes de baseball.
Ce film riche en conseils de survie remet au centre ce qui compte vraiment dans l’existence : trouver sa tribu, jouer du banjo, détruire une fête foraine et retrouver les biscuits de son enfance. Et comme c’est un film de road trip, c’est le voyage qui compte, pas la destination.
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Sailor et Lula de David Lynch, 1990
A une époque où les Palmes d’Or été attribuées à Pulp Fiction, Barton Fink et Sexe, Mensonges et Vidéo (et pas des avortements en ex-URSS ou des vieilles personnes qui déclinent pendant 2h), David Lynch signait le plus grand film d’amour de tous les temps (au moins !) en revisitant le conte de fée, version hard rock.
Avec un prince charmant joué par Nicolas Cage, une vilaine sorcière et une bonne fée, l’amour gagne à la fin sur Love Me Tender d’Elvis. C’est un des films préférés de votre rédactrice dévouée et ça se prête très bien aux séances très tardives pendant les chaudes nuits d’été. Et dans le même registre, on ne saurait que trop vous conseiller Tueurs Nés avec Olivier Stone à la réalisation et Quentin Trentino au scénario.
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Borat, leçons culturelles sur l’Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan de Larry Charles, 2006
Que serait ce classement sans homme en slip ? Grande exploration pédagogique de la civilisation américaine, Borat repousse les limites de la poésie et du bon goût dans une succession de caméras cachées qui font facepalmer jusqu’au sang. Et comme tout ce que fait notre chouchou Sacha Baron Cohen, il s’agit d’humour de QUALITAY, donc jetez-vous dessus.
Pour des vacances éducatives, mieux qu’un voyage linguistique, mieux que les colos culturelles, Borat vous emmène découvrir l’Amérique profonde, le patriotisme de ses rodéos et la splendeur de ses supermarchés, à la recherche de Pamela Anderson. Par contre, prévoyez une petite paire de running pour quand ça tourne mal, à savoir souvent.
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BONUS : Radiostars
Oui ça parle de radio, de stand-up, de petites fille d’Hitler et tout. Mais ça reste quand même une bande qui traverse la France dans un Bus. Et puis, rien que pour cette scène, ça vaut le coup. On met juste un screen.
Vrais reconnaissent vrais.
Oui, on en a oublié plein.